Le jardinier paysagiste

le_jardinier_1

Quand je me suis installé à mon compte, l’inscription au répertoire des métiers annotait :  »chef d’entreprise créations  entretiens parcs et jardins ». Cela veut tout dire … et rien en même temps. Cela fait  un peu sérieux ; surtout pompeux. Et même si la définition est vraie, ce n’est pas l’exacte image que je veux donner de mon activité. Je ne me suis pas engagé dans cette aventure pour être dirigeant, comptable, secrétaire, mais pour être sur le terrain, œuvrer, être créateur, ou plutôt  »co-créateur ». En aparté : la réponse à la petite énigme de la page d’accueil est SYlviculture COMmerciale, ORnement,Elagage. Les sycomore sont des érables très recherchés en forêts pour les qualités de leur bois, et très appréciés dans les parcs pour leurs aspects esthétiques variés en toutes saisons.

Depuis vingt ans, je m’efforce de redonner les lettres de noblesse au titre de « jardinier ». Monsieur Le Nôtre  n’en est-il pas le représentant le plus célèbre ? C’est dans cet esprit, à un niveau (je vous l’accorde) bien plus modeste, mais avec une ambition non moins grande, que je m’inscris dans cette voie, et que je cherche à partager ma passion.

 

Je suis donc à votre service pour manier, aussi bien le râteau que la pioche, la tondeuse que la débroussailleuse, le sécateur que la tronçonneuse, le tout sans être avare d’explications, de renseignements, de conseils [le conseiller].

le parc vu de la terrasse

Bien sûr, mon éthique me conduit à œuvrer dans le respect de la Création, mais sans systématiquement refuser le progrès. Si un traitement doit être effectué, il le sera d’abord par des moyens naturels, dans le respect du développement durable, mais pourra être complété ou remplacé s’il le faut par des techniques plus modernes( plus agressives il est vrai), mais en faisant en sorte que l’impact soit le plus minime possible. Je suis convaincu que passer la tondeuse régulièrement toute l’année ou faire déplacer son jardinier tous les quinze jours pour sarcler cours et allées peut être plus polluant que de désherber une fois par traitement, si celui-ci est fait avec les justes doses, à la bonne époque, et dans les meilleures conditions climatiques.

Dans tous les cas, c’est toujours avec l’objectif d’approcher le  »beau » absolu que je répondrai aux demandes qui me seront faîtes [l’artiste].